C’est dans le cadre des élections communales du 14 octobre que nous avons pris l’initiative de lancer qualité de villle.be.
Une initiative qui, nous le souhaitons, survivra au scrutin des communales 2012.
Un site qui prendra la forme tantôt de relais citoyens « la parole donnée à… » ou de coup de gueule, coup de cœur ou encore d’article de fond sur notre engagement politique et citoyen.
Combien rapporte la publicité envahissante à la Ville de Liège ?
La publicité par affichage envahit, privatise et formate notre espace public, nous pousse à la (sur)consommation et dégrade notre environnement visuel.
En outre, quand nous écoutons la radio ou regardons la télévision, les spots publicitaires nous donnent l’occasion de zapper. Il en va tout autrement sur l’espace public où la publicité nous impacte sans que nous puissions l’éviter. Elle est donc subie et imposée.
Cette exposition ‘obligée’ à l’affichage urbain est le meilleur moyen d’influencer le consommateur dans sa dynamique d’achat compulsif puisque 92% de la population est ainsi « impactée » par l’affichage dans les 2 heures précédant leurs achats.
Pour arriver à un tel taux de pénétration, JC Decaux a obtenu (après appel d’offre) l’exclusivité de l’affichage urbain le 12 novembre 2001 pour une durée contractuelle de 15 ans. Pour exercer son pouvoir d’influence, et afficher plus d’un millier d’affiches de 2 m² dans la ville, JC Decaux doit payer une redevance à la Ville.
A ce marché juteux de l’affichage des 2 m², dont JC Decaux a le monopole, il faut ajouter tous les autres types d’affichage que différentes sociétés se partagent (JC Decaux, Clear Channel, Belgian Poster, etc.), comme les panneaux de 20 m² et 36 m², qui occupent près de 12.000 m² sur le seul territoire de la Ville de Liège !
Ma proposition : Des décisions politiques passées au crible d’un écoscore
Les décisions du collège sont parfois contradictoires. Ainsi que le déclarait W. Demeyer le mardi 2 octobre dans La Meuse, dans les projets non aboutis du collège sortant il y a la création de deux nouveaux parking (Grand Poste et Avroy) « pas pour aspirer la voiture mais pour qu’elle ne pollue plus le visuel à l’extérieur ».
Il y a de quoi se demander à quoi sert de dépenser plusieurs centaines de millions d’euros pour développer le tram en ville quand on l’engorgera de davantage de voitures…
Ce n’est évidemment pas le seul exemple à mettre au passif du collège. L’oubli (délibéré ?) du plan communal de la nature en est un autre. La faible communication autour du bilan carbone mais surtout autour des mesures préconisées (réduire le parking par exemple…) donne un second exemple.
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