Une proposition développée par… Julien Vandeburie
0Ma proposition : Des décisions politiques passées au crible d’un écoscore
Les décisions du collège sont parfois contradictoires. Ainsi que le déclarait W. Demeyer le mardi 2 octobre dans La Meuse, dans les projets non aboutis du collège sortant il y a la création de deux nouveaux parking (Grand Poste et Avroy) « pas pour aspirer la voiture mais pour qu’elle ne pollue plus le visuel à l’extérieur ».
Il y a de quoi se demander à quoi sert de dépenser plusieurs centaines de millions d’euros pour développer le tram en ville quand on l’engorgera de davantage de voitures…
Ce n’est évidemment pas le seul exemple à mettre au passif du collège. L’oubli (délibéré ?) du plan communal de la nature en est un autre. La faible communication autour du bilan carbone mais surtout autour des mesures préconisées (réduire le parking par exemple…) donne un second exemple.
Je propose donc que les décisions du collège soient analysées et évaluées à l’aide d’un nouvel outil, un indicateur de durabilité qui se traduit par un écoscore. Derrière ça, l’idée que chaque décision que l’on prend a des conséquences sur notre quotidien, sur la qualité de vie. Mais aussi sur les finances communales, sur l’attractivité de notre ville, sur son dynamisme, aujourd’hui et demain. Nombreux sont les collèges qui prennent des décisions à court terme sans s’interroger sur de meilleurs chemins pour atteindre leurs objectifs.
Pour ce faire, un indicateur de durabilité, pour aider à gagner en cohérence dans l’action publique, pour faire de la politique autrement, durablement.
Exemple 1 : On envisage de construire de nouveaux parkings souterrains au centre dont le coût est important. On sait que les parkings du centre ne sont pleins que quelques heures par an. Question : est-il plus intéressant de mettre en place une signalisation intelligente (fait à Bruxelles) et des parkings relais avec des renforts de navettes de bus quelques jours par an ? Un écoscore objectiverait cela…Au-delà des aspects environnementaux et urbanistiques, ce sont de nombreux deniers qui seraient économisés…
Exemple 2 : Faut-il de nouveaux bureaux à Liège ou de nouvelles surfaces commerciales (chères par ailleurs) ? S’il y a une nécessité d’offrir dans certains niches de telles surfaces, force est de constater que la politique des centres commerciaux en ville a surtout pour effet de diminuer le nombre de commerces indépendants et donc la diversité des profils dans notre ville.
Évidemment, un tel outil est un révélateur des politiques menées par le collège… qui doit alors davantage se justifier : le contrôle des citoyens ne se limitent plus à analyser des bilans dressés tous les 6 ans !
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